Nous sommes plus que jamais les garants de la santé de notre planète et chaque geste compte. Or, les dépenses énergétiques, c’est-à-dire celles de l’eau, du gaz et de l’électricité, restent le point sensible, en représentant 30 % des émissions polluantes des logements en France. En tant que consommateurs, nous avons la possibilité de changer durablement la donne en revoyant nos habitudes, en les optimisant, sans pour autant perdre en qualité de vie ou arrêter de se faire plaisir, en investissant, par exemple, des
L’efficacité énergétique du logement est un projet doublement gagnant, non seulement pour la planète, mais également financièrement. L’objectif est d’atteindre une consommation énergétique inférieure à 50 kWh par m² et par an pour le chauffage, la climatisation, l’eau chaude, la ventilation et l’éclairage. En attendant, on sait que : · La toiture ou les combles représentent 30 % des déperditions énergétiques ; · Les murs extérieurs – 25 % ; · Les portes et les fenêtres – 13 % ; · Le sol (surtout au rez-de-chaussée) – 7 %. Les nouvelles constructions respectent obligatoirement la Réglementation Thermique 2020 et sont livrées avec une meilleure isolation, mais également la capacité à produire de l’énergie. Quid des logements construits avant l’application des diverses réglementations en faveur de l’efficacité énergétique et appartenant généralement aux classements DPE « E », « F » et « G » ? Voici les travaux préconisés par les experts, dans un ordre bien précis : · Les travaux d’isolation des murs, fenêtres et sols avec des produits biosourcés, minéraux ou synthétiques. Ces rénovations vont améliorer grandement l’efficacité énergétique du logement, mais également permettre de calibrer correctement le système de chauffage nécessaire. · Un nouveau système de chauffage / chauffe-eau, conçu spécialement pour chauffer tout en économisant l’énergie (poêle à bois, chaudière biomasse, pompe à chaleur, chaudière gaz à condensation, chauffe-eau solaire, thermodynamique). · Un meilleur système de renouvellement de l’air, grâce à l’installation d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC), simple flux ou double flux. Plusieurs programmes d’aide financière ont été mis en place par le gouvernement afin d’encourager les Français à passer le cap de la rénovation énergétique de leur logement. Ces aides sont accessibles sous certaines conditions : · MaPrimeRénov', qui remplace le crédit d'impôt transition énergétique et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) « Habiter mieux agilité » ; · Aide « Habiter mieux sérénité » de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) ; · L'éco-prêt à taux zéro ; · Le dispositif Coup de pouce économies d'énergie ; · Le chèque énergie pour aider à payer des factures d’énergie ou des travaux de rénovation ; · Les aides des entreprises de fourniture d'énergie (CEE) pour la réalisation de travaux d'économies d'énergie par un professionnel RGE ; · La TVA à 5,5 % pour les travaux d'amélioration de la qualité énergétique ; · La réduction d'impôt Denormandie ; · L’exonération de la taxe foncière pour les travaux d'économies d'énergie ; · Les aides régionales ou communales pour financer les travaux de rénovation énergétique. Les solutions ne manquent pas pour améliorer l’efficacité énergétique du logement et gagner en qualité de vie. Les modifications engendrées par une telle démarche ne doivent pas être considérées comme une contrainte, mais un geste civique en tant que citoyen de la planète Terre, car c’est dès aujourd’hui que l’avenir de notre environnement se joue !
Régis Andrieux
Foundateur de Monser
01 89 16 43 88 Monser vous répond du lundi au vendredi, de 9h à 18h30.Améliorer l'efficacité énergétique, un pari doublement gagnant
Les aides financières pour la rénovation énergétique